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Rocce rosse

Photo du rédacteur: KarinKarin

J’ai voulu entreprendre cette randonnée afin de traverser deux villages, passer par une Alpe, une tourbière et voir les fameuses roches rouges mais j’ai un peu outrepassé de nos forces. Il y a deux ans déjà en automne nous avions dû renoncer car mon compagnon tirait la jambe. Mes photos datent d’ailleurs de ces deux périodes différentes. Mais en fin de compte, de notre vie vous vous en foutez, donc voici la promenade. 

Le Varesotto, région Valganna. Encore. 


Nous partons de Cavagnano, fraction de Cuasso al Monte avec son monument aux morts et son canon.



D’ici nous trouvons un sentier qui côte un peu parmi les châtaigniers où nous repérons tout de suite les cailloux rouges. Et ça tombe bien car c’est là que nous allons. Aux Rocce Rosse. 




Bon, c’est tout là-haut.


La forêt laisse place à quelques habitations où l’on profite d’un panel de races de chiens tous aussi braillards les uns que les autres. Nous rejoignons alors la route qui mène à l’ancien hôpital de Cuasso al Monte et traversons le site, qui bien qu’abandonné n’est pas fermé au public. D’ailleurs, le sentier pédestre le traverse officiellement. Parmi les édifices, on trouvera une église de 1962 et une reproduction de la grotte de Lourdes.



La structure dépassée, nous empruntons alors une ancienne route militaire pour prendre en douceur de la hauteur. Les châtaigniers puis les hêtres ont laissé place aux sapins. 

Virage après virage, ce fichu caillou rouge ne parvient pas à se rapprocher mais la promenade est apaisante, la vue magnifique et on ne croisera que quelques biches. Et puis des trucs plus gros non identifiés. Ici, la végétation change encore, moins dense avec le retour des bouleaux.



Et le Poncione di Ganna n’arrête pas de me faire de l’oeil. Un jour, je l’attaquerai.  



Alors que sous le Monte Piambello on oblique sur Cuasso al Monte, on fera un petit écart pour enfin atteindre les roches rouges qui au fur et à mesure qu’elles se rapprochent dans les herbes sèches ressemblent aux statues de l’Ile de Pâques ou à une sculpture de César. 



Utilisées dans la construction de la Linea Cadorna (encore elle), ces roches de porphyre ont été creusées pour y poster des sentinelles et du matériel. On peut sans autre aller se promener dedans si on en a envie. Bof. Nous nous contenterons de la première ouverture qui débouche sur le Generoso, Porto Ceresio et le lac.



Un petit pique-nique au sommet de la roche avec un unique planeur pour témoin. Je ne me lasse pas de la vue même si l'horizon est un peu brumeux.



Il faut maintenant redescendre sur l’Alpe Stivione qui n’est bien sûr pas indiquée. Dans cette clairière subsistent également des vestiges de la Linea Cadorna. Constructions souterraines, puits, bunkers...

À partir de là, le sentier va se compliquer avec ces fameux cailloux de porphyre qui peuvent être acérés et fuyants comme statiques et lisses. Le tout sous une couche de feuilles mortes qui nous empêchent de voir où nous mettons les pieds et nous font glisser. De plus, le tracé n’est pas passionnant, nous permettant seulement d’apercevoir le village de Morcote à travers les arbres nus. 



Enfin nous atteignons le village de Cuasso al Monte un peu sur les genoux. Nous, pas le village. Quoi que.



Le retour au bord de la route est peu intéressant à part si l'on a le courage d'effectuer un crochet par la tourbière.

Dès lors je garde le "spot" et mes 26 photos de Cuasso al Monte pour un prochain billet car je déconseille de faire ce même circuit.

Dans le PDF vous trouverez néanmoins notre balade mais aussi des suggestions pour atteindre les Rocce Rosse autrement.





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Les textes et les photographies sont propriété de l'auteure. 

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