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  • Photo du rédacteurKarin

Monte Caslano

Objectif du jour: raconter cette balade en moins de 3 minutes.

C'est parti. Il est 7h45 et je démarre du Lido de Caslano où je ne peux m'empêcher de photographier pour la énième fois la splendide maison de maître qui borde le lac, la villa Ferreti.




Pour gagner du temps, ma carte sera moins détaillée que d'habitude.







Je vais là.

Au sommet de cette crête, au-dessus de ce rocher triangulaire. En traversant le quai de Caslano, la tâche peut paraître aussi grande que le banc.




Les quais sont presque déserts, les restaurants encore fermés, deux anciens jouent aux boules sur la place et une nageuse courageuse sort de l'eau.

On commence à grimper en suivant une petite route goudronnée étroite que j'ai effectuée une fois en voiture en transpirant autant que maintenant. Les dernières maisons sont des grotti. Il y a quelques années nous sommes allés manger dans l'un d'eux et j'en ai un très bon souvenir. Il devient rare de trouver des grotti qui n'en ont pas seulement le nom, tourisme oblige, et il faut en garder précieusement les adresses.




Tout de suite après, le chemin se rétrécit et on entre vraiment dans la forêt. Ce parcours est également un sentier didactique. En effet, le Monte Caslano est inscrit depuis longtemps au patrimoine fédéral des sites d'importance nationale et il est protégé. Dans un espace limité, on trouve des éléments géologiques et botaniques diversifiés qui forment une synthèse du paysage naturel de toute la région. Quinze panneaux explicatifs sur la faune, la flore et la géologie sont disséminés tout au long d'une boucle que je ne suivrai pas en entier car elle ne comprend pas le sommet.

A la première intersection, j'ai décidé de prendre le sentier panoramique. Pour ceux qui préfèrent la descente, je conseille plutôt de faire l'entier de la balade dans l'autre sens. Cela permet aussi de terminer la marche, ou presque, en faisant une pause dans l'un des grotti.




Ça grimpe. J'atteins les rochers que l'on voyait depuis en bas. La vue se dégage un peu sur le Golfe de Caslano. La végétation est méditerranéenne. Le panneau n°12 (j'ai pris le circuit à l'envers) m'apprend qu'une quantité d'oiseaux peuvent nicher sur cette paroi : faucon pèlerin, buse variable, milan noir, grand corbeau et hirondelle des rochers, parmi d'autres.




Après ce court moment de plat, on se remet à grimper. Ce qui est relativement normal lorsqu'on escalade un mont, qu'il y a 250 mètres de dénivelé à effectuer et que l'on a choisi le chemin le plus abrupt. Une ouverture permet d'admirer une nouvelle courbe du lac et l'autre rive italienne. Avant de replonger dans la forêt et d'arriver à un embranchement où je choisis la direction du Mont, de San Nicolao et de la croix, ce qui à mon avis se trouve au même endroit.



Un quart d'heure de montée encore avant d'apercevoir la chapelle à travers les arbres. Je reprends mon souffle sur le banc et bois un demi-litre d'eau avant de pouvoir profiter pleinement du paysage et du silence.




Le Monte Caslano est également appelé le Sassalto, la Pierre Haute. Le panorama s'étire du Malcantone et du Monte Lema au San Salvatore et aux Alpes italiennes. Le Ceresio est turquoise. Seule une embarcation rompt les flots et l'aéroport d'Agno est bien silencieux. Quelques mètres plus loin, passée une antenne (mais toute petite, ça va 😅) on trouve une croix et une nouvelle ouverture sur le lac. Au-delà de la barrière, c'est le vide, on se tient au-dessus de la falaise aux oiseaux.




En redescendant, je choisis de prendre le sentier forestier afin de boucler ma boucle mais je dois avouer qu'entre le marquage officiel et ma carte, j'y ai perdu mon latin (que je n'ai pas, d'ailleurs). Qu'importe, ils ne sont pas avares de panneaux jaunes et tous les chemins semblent mener à Caslano. La forêt est maintenant plus dense et les essences ont changé. J'ai rejoint le sentier didactique en ayant manqué deux postes! Le chemin est agréable mais maintenant moins photographiquement parlant. D'ailleurs, un petit détour sur un point de vue indiqué sur Lavena Ponte Tresa me laissera sans souvenir, il y a trop d'arbres.




On se rapproche du niveau du lac et des habitations, des palmiers poussent au milieu de la forêt. Je prends un sentier qui descend assez sec sur Caslano, via Grotto Valle. Ce qui signifie, si on fait la balade dans l'autre sens, que cela représentera une petite montée plutôt cardio mais avec une dénivellation plus douce par la suite que ce que je viens d'effectuer. Le Grotto est également fermé mais le tronc de sa glycine ne manque pas de m'impressionner.




J'en profite encore pour visiter quelques ruelles moins usitées de Caslano (oui, en principe on fait: parking - rue principale - quai - café ou spritz - retour) et je me tais car il est temps de jeter un oeil au verdict.






3 minutes de lecture!

Je progresse.

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