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  • Photo du rédacteurKarin

Lucca

Même si les photos et les balades que nous partageons peuvent faire penser à nos amis de l’autre côté des Alpes que nous sommes en vacances toute l’année, cela faisait 5 ans que nous n’étions pas partis en voyage. Alors, les différentes Smartbox reçues pour un récent jubilé nous ont permis de nous offrir un road-trip en Italie où nous allons en prendre plein les mirettes. Tout en n’ayant le temps, malheureusement, que de voir une infime partie des incroyables richesses des régions et des villes que nous allons arpenter.

Notre première étape nous mène à Lucca, en Toscane, où en ce dimanche d’avant Pâques le touriste est déjà arrivé (comme nous, remarque) et où les familles italiennes flânent après le repas de midi. Nous entrons dans l'enceinte par la porte Elisa, arrivant ensuite devant une deuxième porte, plus ancienne, et un canal bordé de petites maisons. Une foire se tient sur les murs des remparts, sorte d'Habitat & Jardins sans la partie Habitat où l’on paie dix euros pour aller s’acheter des fleurs. Les grillages et les tentes ne font pas très beau dans le paysage. D’entrée le ton est donné. Lucca est une ville superbe mais ici la moindre visite d’église se paie.



Notre seule participation à la sauvegarde des édifices aujourd’hui sera de monter sur la tour Guinigi pour admirer la vue. Et comme un petit orage s’est levé, cela a fait fuir tout le monde. Tant mieux. Car cela ne doit pas être facile de se croiser à certains endroits, en gravissant les 230 marches qui nous mènent au sommet, étonnamment surmonté d’un jardin suspendu doté de chênes. Contrairement à ce que nous pensions au début, les nombreuses tours de ces villes toscanes n’ont pas une fonction première défensive mais faisaient partie des riches propriétés de l’époque, érigées en symbole de pouvoir. C’était à celui qui construisait la plus haute, celle qui serait la plus visible de toutes parts. Certaines se sont même effondrées en raison de leur hauteur excessive, à la grande joie des familles voisines et ennemies. Des 130 tours que comptait Lucca au Moyen-Âge, il n’en reste que deux: celle-ci, haute de 44 mètres, et la Torre delle Ore, qui la bat de 6 mètres. Elles ont toutes été dézinguées au XVIe siècle, lors d’un changement d’époque et de courant architectural.


Lucca est une des villes les plus riches d’Italie en raison de son emplacement idéal entre Pise et Florence. Ses activités principales furent le commerce de la soie et les banques. Les remparts sont bien conservés, le must est d'en faire le tour en vélo ou en tuk-tuk. Les quartiers historiques, qui gardent leur plan romain, sont dépourvus de toute architecture moderne. On y trouvera quelques touches d’Art nouveau.


La Piazza dell' Anfiteatro a été construite à l’emplacement de l’ancien amphithéâtre romain mais la plupart des pierres ont servi à construire les églises et les palais de Lucca. Elle conserve cependant sa forme ovale caractéristique et les passages d’origine aux quatre points cardinaux par où les gladiateurs entraient dans l’arène.



Nous buvons notre premier coup près de la place Napoléon et du Palazzo Ducale. Nous ne ferons que passer devant le Duomo di San Martino et la basilique San Frediano avec son incroyable mosaïque datant du XIIIe.



Intermède. Jeux des tuyaux: si on relie A à E sans passer par C, est-ce que la Maria aura du gaz à son 3ème étage?


Nous visitons San Michele in Foro, située à l’emplacement du Forum romain. L’église fut construite à partir de 1070 par volonté du pape Alexandre II. Les travaux durèrent longtemps et traversèrent des époques successives. Il en résulta une oeuvre architecturale complexe avec l’opposition de différents styles, une basilique de style gothique avec des motifs romans. Le clocher a été dressé sur le transept sud à partir du XIIe siècle. On raconte que le doge de Pise, pendant sa période de seigneurie, voulut abattre son dernier étage parce que le son des cloches arrivait jusqu’à sa ville. Comme il a fallu pas moins de 200 ans pour terminer l’édifice de manière optimale, il semble qu’il n’y avait plus assez d’argent pour l’intérieur en lui-même qui reste plus petit que l’imposante façade et relativement dépouillé. Au sommet de la structure, on distingue la statue en marbre de l’archange San Michele, avec des ailes de feuilles de métal. Une légende lucquoise raconte que l’ange porte enchâssé à son doigt un énorme diamant et que le soir, on peut apercevoir son scintillement en se plaçant à un endroit spécifique de la place.



Malheureusement, nous ne pouvons pas attendre pour en témoigner. Il nous faut atteindre notre prochaine étape et notre lieu insolite Smartbox avant la nuit.

En se quittant sur quelques détails. Et oui, chose incroyable, dans l'agitation des remparts nous sommes tombés nez à nez avec une huppe fasciée.



S’il y a une chose que nous avons ratée: le Palazzo Pfanner et son jardin.

Nous sommes dans la ville natale de Giacomo Puccini. Je ne savais pas où le placer.


Pour les passionnés d’histoire qui voudraient approfondir mes succinctes explications, le site officiel de la ville est assez complet.


Sources principales:


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