Karin
Môtiers, art en plein air

L’exposition Môtiers - Art en plein air s’est terminée le 20 septembre 2015. Les critiques sont dithyrambiques.
Ouais, mais bon, de qui se moque-t-on ? En comparaison à celle d’il y a 4 ans, cette édition me laisse songeuse. Sous couvert du mot "Art", on tente de nous faire ingurgiter n'importe quoi. Suffit-il de construire un monticule de terre, de planter une bande vidéo de cloches de vaches dans une étable ou de mettre quatre planches de bois dans un arbre pour avoir créé une oeuvre ?
"Fuck art", dit l'omniprésent et surfait Ben. Même si, dans un premier temps, j'ai trouvé qu'une fois de plus il ne s'était pas foulé et exploitait son filon à l'envi, j'ai fini par me dire qu'il avait peut-être raison et résumait ainsi la teneur d'une grande partie de cette pantalonade. "Fuck art", effectivement, sous cette forme-là. Et en fin de compte, ce ne sont pas les artistes qui m'énervent le plus, mais les gens qui s'extasient devant ce néant.
Pour la prochaine édition, je propose un concept d’amplis sur la centrale électrique avec trois bouts de ferraille et j’appellerai ça « Transfuge électrogène sur le kaléidoscope futuriste ». Ou alors, j’ai de nouveau rien compris à rien.
Pour finir par une note positive, la balade dans Môtiers et aux alentours reste magnifique. Et ma découverte de l'absinthe vaut presque celle du Raki.